Anheuser-Busch rachète les invendus Bud Light et perd sa note LGBTQ+
La société mère de Budweiser rachète désormais des caisses de Bud Light à des grossistes, selon le le journal Wall Street. Anhuuer-Bush a déclaré aux grossistes dans une note récente que la société rachèterait les produits invendus et périmés.
La liste des clients d’AB InBev comprend 385 distributeurs indépendants à travers les États-Unis, dont beaucoup ont personnellement été victimes de harcèlement et d’attaques transphobes lors du transport ou de la vente de produits Anheuser-Busch. Dans les semaines qui ont suivi le boycott d’avril poussé par les conservateurs, AB InBev a lancé d’importants remises aux consommateursdes promotions et des incitations aux grossistes dans le but de reconquérir sa base de plus en plus réduite.
Les chauffeurs de camion de livraison – dont beaucoup portent la marque Bud Light – se seraient vu offrir jusqu’à 500 $ de bonus.
AB InBev a également provoqué la colère des militants et des organisations LGBTQ pour sa réponse tiède au boycott, qui n’a pas réussi à défendre la communauté LGBTQ+ et l’influenceur trans qui a fait face à des attaques transphobes en ligne après avoir publié un cadeau personnalisé de la marque. Groupe de défense La campagne des droits de l’homme a par la suite révoqué la note élevée de Bud Light pour l’égalité et l’inclusion LGBTQ ce mois-ci, selon le Presse associée. Bud Light a précédemment reçu la plus haute distinction de l’organisation pour son engagement envers l’inclusion LGBTQ+ dans les campagnes publicitaires et la culture de bureau.
Bud Light a fait pivoter sa stratégie marketing et la composition de son personnel au cours du mois dernier après le boycott conservateur très médiatisé, mettant en congé deux employés connectés et promouvant un vétéran de l’industrie au poste de vice-président du marketing. AB InBev a également triplé son budget marketing pour Bud Light dans un contexte de baisse des ventes, alors que le Presse associée rapports.
VP Pro Prendre
Les coûts continuent d’augmenter pour AB InBev alors qu’elle fait face au boycott en cours et à la baisse des ventes qui en résulte. Pourtant, la situation de rachat n’est en fait pas rare parmi les marques de bière et les grossistes, et elle n’est pas non plus illégale en soi, comme l’économiste en chef de Seventh Point Analytic Consulting Michel Uhrich explique.
« Il n’est pas inhabituel pour les brasseurs de racheter de la bière invendue en cas de problème avec le produit lui-même (par exemple, un produit défectueux), un problème logistique (par exemple, le produit est arrivé trop tard pour être utilisé) ou dans le cas de problème avec la marque, comme dans la situation actuelle. Si je comprends bien, les rachats comme celui-ci sont légaux tant qu’il n’y a pas eu d’accord pour racheter le produit au moment de l’achat. Dans ce cas, AB n’aurait aucun mal à démontrer qu’ils n’ont jamais promis ou eu l’intention de racheter les Bud Light invendus.