Le Chardonnay rose ajouté comme huitième cépage officiel du Champagne

Le Chardonnay rose ajouté comme huitième cépage officiel du Champagne

La liste des raisins que les vignerons peuvent utiliser pour produire du Champagne vient de s'allonger un peu. Jeudi, le Comité Champagne — l'organisation professionnelle paritaire représentant les vignerons et les producteurs de la région Champagne — a officiellement approuvé l'utilisation du Chardonnay rose dans la production de Champagne.

L'ajout du Chardonnay Rose, ou Chardonnay Rose, au cahier des charges de l'appellation Champagne porte à huit le nombre total de raisins agréés. Le Chardonnay Rose rejoint le Chardonnay, le Pinot Noir, le Pinot Meunier, le Pinot Blanc, le Pinot Gris, le Petit Meslier et l'Arbane sur la liste des cépages autorisés.

Identifié pour la première fois au début des années 1900 en Champagne et en Bourgogne, le Champagne Rose est une mutation génétique rare et naturelle du Chardonnay et ne se trouve généralement que sur très peu de vignes dispersées. Outre la teinte rose de la peau du raisin, sur le plan œnologique, il se comporte de manière similaire à son homologue standard, ajoutant des notes d'agrumes vives et une acidité rafraîchissante aux vins.

En mai 2018, le Chardonnay Rose a été inscrit au catalogue national des variétés de vins, ce qui a permis sa multiplication. Et désormais, les producteurs de Champagne peuvent officiellement l'utiliser dans leurs vins. Alors que les raisins minoritaires – Pinot Blanc, Pinot Gris, Petit Meslier, Arbane et maintenant Chardonnay rose – ne représentent qu'environ 0,5 pour cent de la superficie totale du vignoble de la région, le Comité Champagne espère que cette inclusion contribuera à promouvoir l'utilisation de ce cépage rare.

« Historiquement, l'appellation Champagne repose sur trois cépages principaux : le Chardonnay, le Pinot Noir et le Pinot Meunier », précise l'organisation dans le communiqué. « L'inscription du Chardonnay Rose dans le cahier des charges souligne l'engagement de la Champagne en faveur de la diversité génétique, de son patrimoine végétal et de sa capacité à s'adapter aux enjeux climatiques.