Les ventes de bière et de vin au Canada ont atteint un niveau record en 2022, selon un nouveau rapport

Les ventes de bière et de vin au Canada ont atteint un niveau record en 2022, selon un nouveau rapport

Pour la première fois en une décennie, les ventes de bière et de vin au Canada ont diminué, ce qui indique un changement culturel possible dans les habitudes de consommation du pays.

Les ventes totales d’alcool au Canada ont diminué de 1,2 % d’une année sur l’autre en 2022, selon un article du 28 février du Bbc. Les ventes de vin en volume ont chuté de 4% l’an dernier – la plus forte baisse depuis 1949, selon un nouveau rapport de la plateforme de données Statistique Canada. Même si la bière reste la boisson alcoolisée la plus consommée dans le pays, ses ventes ont chuté de 8,8 % au cours de la dernière décennie.

Alors que le volume d’alcool vendu en 2022 a diminué, la valeur des ventes a augmenté de 2,4 % en raison de prix gonflés. Le pays a enregistré un total de 26,1 milliards de dollars canadiens (19,2 milliards de dollars) de ventes au cours de l’exercice qui s’est terminé en mars 2022.

Alternativement, les cidres et les vins panachés ont gagné en popularité. Les ventes en volume ont augmenté de 5 % – l’augmentation la plus importante dans toutes les catégories. Les ventes en dollars dans cette catégorie ont également augmenté de 13,5 % de 2021 à 2022.

Cette tendance à la baisse drastique survient au moment même où Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances a publié de nouvelles directives sur la consommation d’alcool le mois dernier. Les nouvelles recommandations sanitaires décrivent la consommation zéro d’alcool comme la meilleure pratique, indiquant que les individus ne devraient consommer qu’un maximum de deux verres standard par semaine.

Les directives précédentes du pays, partagées en 2011, recommandaient un maximum hebdomadaire de neuf verres pour les femmes et de 15 verres pour les hommes, selon le Bbc. En raison du changement radical des directives, certains professionnels de la santé qualifient les nouvelles recommandations de « choquantes ».