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The Drunk Series, la websérie anti loi Evin

On peut considérer The Drunk Series comme une expérimentation plus que comme une nouvelle websérie. Son originalité ? La série a entièrement été écrite et jouée… saoul ! Seul internet est capable de nous offrir de telles expérimentations. Présentation !

C’est un fait, sous l’emprise de l’alcool on trouve les autres plus drôles, on se trouve plus drôle… bref tout semble plus drôle ! Et dans ces moments là, on se dit qu’on pourrait écrire un spectacle et qu’on pourrait devenir l’humoriste le plus drôle de France. Bon, c’est clairement le genre de choses qu’on se dit pendant la soirée et on se rend compte de notre idiotie le lendemain matin.

The Drunk Series Trailer

Mais une troupe de courageux… ou de fous, tout dépend du point de vue, est allée au bout de la démarche. Ils s’appellent Ganglebot Films, ils sont une troupe de youtubeurs américains et ils ont créé The Drunk Series. Le principe de cette web série est simple : elle a été écrite et tournée par des gens bourrés ! Oui, tu as bien entendu, des gens bourrés, sous l’emprise de l’acool, arrachés, saouls… on te laisse le choix de la dénomination.

Performance artistique selon certains. Expérimentation selon d’autres. Une chose est sûre, la démarche surprend et interpelle. Chaque épisode s’intéresse à un genre particulier, du film d’horreur à la comédie musicale en passant par l’univers des zombies ou encore celui des superhéros. Le seul fil conducteur étant celui du taux d’alcool des scénaristes et des acteurs.

Il n’y a bien qu’internet qui puisse nous offrir de telles extravagances puisqu’il est impossible d’imaginer que ce projet puisse finir par passer à la télévision… et encore moins en France, pays de la loi Evin et de la restriction en matière de communication pour les vins et spiritueux.

Chez Distilleurs, on a d’abord cru à une blague et puis on a vite compris que l’équipe de Ganglebot Films ne plaisante pas. On se demande alors si c’est la production qui leur a couté cher ou si c’est les stocks d’alcool nécessaire qui ont plombé le budget. Mais ce qui est sûr c’est qu’on se devait de partager ça avec vous.