Une étude suggère qu’un long Covid aggrave la gueule de bois

Une étude suggère qu’un long Covid aggrave la gueule de bois

Si vous avez particulièrement du mal à rebondir après une soirée, cela pourrait être plus qu'un simple rappel agressif que vous vieillissez.

Selon un rapport publié dans la revue médicale Cureus, il existe un lien possible entre l'aggravation de la gueule de bois et le syndrome post-aigu du COVID-19 (PACS), alias Long COVID. L'article documente une série de cas de quatre patients âgés de 36 à 60 ans à la clinique PACS de l'Université de Stanford. Selon le rapport, les quatre patients avaient des antécédents confirmés d’infection au COVID-19 et des symptômes persistants qui duraient plus de quatre semaines. Tout en étant évalués pour détecter des symptômes cohérents liés au COVID-19, les patients ont tous affirmé avoir ressenti une sensibilité accrue à l’alcool depuis leur diagnostic.

Les symptômes post-consommation décrits par les patients correspondent tous aux problèmes typiques de la gueule de bois, tels que maux de tête, fatigue et troubles de la concentration. Le patient le plus âgé, un homme de 60 ans, affirmait boire « deux fois par mois sans problèmes ni réactions » avant son diagnostic, mais il ne peut désormais plus consommer d'alcool sans ressentir « des maux de tête chroniques et quotidiens caractérisés par une sensation de pincement à la tête ». le dessus et l’arrière de la tête. Un scanner crânien et une IRM cérébrale n’ont montré aucun changement physique après son diagnostic de COVID.

Une patiente de 40 ans de l’étude a été confrontée à des problèmes similaires : avant sa première infection au COVID, elle pouvait « facilement tolérer environ sept boissons mélangées contenant de l’alcool fort en une nuit », mais elle a maintenant l’impression d’être victime d’une « intoxication alcoolique ». même après avoir ingéré de petites quantités d’alcool.

Le rapport considère qu’une neuroinflammation accrue due au PACS pourrait « conduire à une réduction de l’intégrité de la barrière hémato-encéphalique, augmentant ainsi la sensibilité non seulement à l’alcool mais potentiellement à d’autres substances ». Bien que les affirmations des patients soient substantielles, elles ont été auto-déclarées. Des recherches supplémentaires sont donc nécessaires pour confirmer le lien entre la prétendue mauvaise gueule de bois et le PACS.

En attendant, si vous n'avez pas si chaud après une nuit de forte consommation, il serait peut-être préférable de laisser de côté ces Bloody Mary et Mimosas.