Les viticulteurs bordelais cherchent à détruire les vignobles et à convertir les vins invendus en alcool industriel, suite à la chute des ventes
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Les viticulteurs bordelais cherchent à détruire les vignobles et à convertir les vins invendus en alcool industriel, suite à la chute des ventes

Les viticulteurs bordelais sont confrontés à une baisse de la demande de vins rouges de la région, et certains producteurs proposent une méthode non conventionnelle pour équilibrer l’offre de vins rouges.

Pendant le Conférence industrie Vinexpo à Paris cette semaine, les producteurs de la région de Bordeaux demandent au gouvernement français d’aider à détruire les vignes et les excès de vin. Les vignerons recherchent des subventions financières auprès des autorités pour extraire environ 10% des vignobles de la région et transformer leur vin déjà fermenté en alcool industriel, selon Le gardien.

Ce pourcentage représente près de 37 000 acres de terres de propriétaires de vignobles, et les vignerons demandent environ 10 000 € (plus de 10 600 $) par hectare déterré.

La proposition vient comme une réponse à la surproduction dans la région. On espère qu’une offre plus faible aidera à équilibrer la baisse des prix et l’offre gonflée, ce qui pourrait sauver la région de l’effondrement économique et préserver quelque 80 000 emplois.

« Que je fasse du bien ou du mal [wine] Je ne peux pas le vendre. Les gens boivent d’autres choses. Ils préfèrent la bière ou les boissons gazeuses au vin. Nous vivons sous le seuil de rentabilité depuis plus de 10 ans maintenant », a déclaré Didier Cousinez, porte-parole des viticulteurs de la région de la Gironde où se trouve Bordeaux, à un réseau de médias français, selon Le gardien.

La consommation de tout le vin en France a diminué d’environ 60 % au cours des six dernières décennies, la consommation de vin rouge ayant chuté de 32 % au cours des 10 dernières années, par an. Enquête 2022. L’enquête établit un lien entre cette baisse et le fait que moins de personnes mangent de la viande rouge et moins de familles mangeant ensemble.

Les domaines viticoles des Côtes du Rhône et du Languedoc ont également enregistré une baisse de la demande.