On a testé… Le bar au nom le plus long du Monde !
Quand on nous a donné ce bon plan malouin, on a d’abord cru à une blague… En effet, un bar qui s’appellerait Le Café du Coin d’en Bas de la Rue du Bout de la Ville d’en Face du Port, on n’y croit pas vraiment si ?
Mais quel est donc ce bar ?
Pourtant, ce bar existe, et pour ceux qui trouveraient le nom trop long, ils ont un petit surnom : La Java. Ce café, c’est un peu un endroit hors du temps qui se trouve dans les remparts de Saint-Malo. Qu’on soit initié ou néophyte, il ne laisse pas insensible.
Tout commence par une grosse claque au niveau de la décoration. Le Patron aime la brocante et il le montre ! Tout, du sol au plafond en passant par les murs, a été pensé à partir d’objets de récupération plus hétéroclites les uns que les autres. Il faudrait des heures à celui qui aimerait dissocier chaque objet et étudier son origine, tant et si bien qu’on finit par considérer tout ça comme un ensemble presque harmonieux.
Parmi les choses les plus freaky, une clinique de la poupée, thématique majeure du bar, avec une dizaine de poupons effrayants et en pièces détachées.
Ces poupons sont sûrement ceux qui ont fourni leur bras aux tireuses à bières actionnées par un petit bras mécanique… Quand on vous dit Freaky !
Mis à part sa déco, La Java (on reste sur le nom court), est aussi admirable par ses tenanciers. Mal aimables, bougons et n’hésitant pas à te dire quand tu franchis le pas de la porte que t’es pas prêt d’être servi… Tout un programme, et pourtant on les trouverait presque attachants.
Au niveau de la carte, tout est également dans le thème avec des prix en zorros et des jeux de mots plus ou moins bien trouvés à chaque ligne. Il n’empêche que les consos, très traditionnelles, sont à un prix très élevé qui ferait presque passer un café parisien pour un endroit cheap. On se dit que tous les musées ont un prix d’entrée… Après avoir attendu plus de 30 minutes, on se fait alors servir un verre de vin et un pastis breton qu’il faut régler immédiatement au serveur. On aurait pu prendre un saucisson pour se remplir la panse, mais on avait déjà trop dépensé avec deux verres…
Notre bilan
Au final, même si l’expérience est unique, nous restons mitigés sur ce bar d’un autre genre. A force de vouloir être original et différent, on finit par devenir la caricature de soi-même et La Java finirait presque par ressembler à l’un de ces bars-musées qui sont obligés de jouer au même jeu depuis des années.
Nous ne regrettons pas d’y être passés, mais une fois nous suffit. Chez Distilleurs, on peut être vrai tout en étant sympathique et au service du client. A bon entendeur !